Sophie Prinssen et Léo Sallez

travailleuse et travailleur de l'art

Sophie Prinssen est artiste-chercheuse et travailleuse de l’art. Depuis 2024, elle travaille à sa thèse recherche création intitulée « Ensaigner le réel, le jeu de rôle comme pratique expérimentale de l’aliénation pour l’arpentage de mondes alternatifs », au sien de l’EUR ArTeC et du laboratoire Fabrique du littéraire de Paris 8, sous la direction de Nancy Murzilli. Elle s’intéresse à la force des mythes et des narrations, et aux différentes pratiques collectives comme pratiques d’émancipation. En ce sens elle développe différents projets transdisciplinaires et collaboratifs, notamment au sein du collectif de recherche et de création Activismes Esotériques, qu’elle co-dirige avec l’artiste-intervenante Cynthia Montier. Elle est également membre du collectif international Antropical, basé au Luxembourg, qui explore l’art sous des formes ludiques et furtives hors des radars des institutions classiques. Sophie Prinssen a été coordinatrice des expositions et assistante de régie au CEAAC, chargée de projets au Syndicat Potentiel et assistante de coordination à Bétonsalon / Villa Vassilieff – Pernod Ricard Fellowship.

Né en 1993, Léo Sallez a suivi un double cursus, passant du Conservatoire à Rayonnement Régional de Reims (CRR) à l’École Supérieur d’Art et de Design de Reims (ESAD). Sa démarche artistique est contextuelle. Il emménage aux rythmes des invitations et des résidences. Ses périples consistent à raconter les territoires qu’il traverse, des bois alsaciens, à la côte normande en passant par les paysages lorrains, chaque région est explorée pour ce qu’elle recèle : l’alliance d’une culture et d’un écosystème. En 2023, après 3 ans d’itinérance, l’artiste s’installe à Strasbourg et s’engage auprès de l’artist-run space, Syndicat Potentiel. Il se consacre à la cartographie alternative et aux arts sonores tout en développant des modalités de pratique participative et de mise en commun.
Tout comme l’argile, la roche ou le fer, parole et témoignages constituent un matériau à part entière, et ce que d’aucune qualifierait de simples murmures lointains et frêles, pour Léo ça ne fait aucun doute : c’est la matière même dont est fait le réel.
Instagram : @leo.sallez

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